Voici Alain Afflelou. Il génère près d’un milliard d’euros de ventes chaque année en vendant des lunettes dans près de 1 500 magasins à travers le monde.
Pourtant, son parcours aurait dû prendre une autre tournure. Issu d’une famille modeste, son souhait le plus cher était de travailler pour d’autres dans l’industrie de l’optique. Il voulait un emploi stable, tout simplement. Mais les choses ont vite évolué comme tu vas l’apprendre maintenant.
Dans cette histoire, tu vas découvrir :
- Comment Alain a surmonté les obstacles en modernisant l’image des opticiens.
- Comment il a créé un modèle d’affaires basé sur la franchise qui lui a permis de se développer à une vitesse fulgurante.
- Les leçons sur la persévérance et la vision stratégique qui ont fait de lui un des entrepreneurs les plus connus de France.
1/ Situation de départ : De Mascara à Bordeaux
Alain Afflelou est né en Algérie, dans la petite ville de Mascara.
Ses parents sont boulangers. Ce sont des travailleurs acharnés qui inculquent à leurs enfants des valeurs fortes comme le sérieux, le goût de l’effort et le respect des autres.
Son enfance est toutefois bouleversée lorsque la guerre d’Algérie éclate.
À seulement 14 ans, Alain et sa famille perdent tout ce qu’ils possèdent et fuient vers la France.
Ils finissent par s’installer du côté de Bordeaux.
Après le lycée, Alain Afflelou choisit de s’orienter vers l’optique.
Pas par passion. Mais parce que c’est un métier qu’il imagine stable, indépendant et intéressant.
Tout ça alors que son rêve le plus intime est d’être libre.
On imagine déjà que son parcours professionnel risque d’être tumultueux !
2/ L’idée : Moderniser l’optique
Fraîchement diplômé, Alain cherche un emploi dans l’optique comme il l’avait prévu avant ses études.
Mais le retour de bâton est terrible.
Il enchaîne les entretiens, toutefois il se heurte sans cesse au même obstacle. On lui reproche son manque d’expérience. Les portes se ferment les unes après les autres.
Eh oui, ce fameux argument existait déjà dans les années 70 !
Plutôt que de baisser les bras, il décide de tout miser sur lui-même.
Il est seulement âgé de 24 ans, mais il ouvre son propre magasin à Bordeaux en 1972.
C’est à cette même période qu’il réalise que le monde de l’optique est figé, pour ne pas dire poussiéreux !
Pour que tu puisses t’imaginer de ce dont on parle :
- Les lunettes sont cachées derrière des comptoirs.
- Les opticiens portent des blouses blanches, comme s’ils étaient médecins.
- Personne ne fait de publicité.
En bref, Alain y voit une opportunité de se démarquer.
3/ Le déclic : La publicité et l’audace
Alain Afflelou comprend rapidement que pour attirer les clients et se faire sa place dans ce métier, il doit changer les règles du jeu à son avantage.
Alors c’est décidé, fini la blouse blanche et l’ambiance austère.
Au contraire, il expose les lunettes comme des bijoux. Les clients peuvent les toucher et même les essayer librement.
Mais il ne s’arrête pas là pour autant puisqu’il décide également de miser sur la publicité. Une décision très audacieuse !
À l’époque, c’est révolutionnaire puisqu’aucun opticien ne fait de pub.
Mais Alain se lance et crée un slogan qui deviendra culte : « On est fou d’Afflelou« . Les affiches sont partout. Il en profite même pour proposer des offres choc comme sa fameuse deuxième paire pour 1 franc.
Le succès ne tarde pas. Les clients affluent.
4/ La croissance : Le modèle de la franchise
Très vite, Alain Afflelou se retrouve face à un problème de riche : la demande cliente est trop élevée pour qu’il ne puisse la gérer seul.
Autrement dit, les affaires marchent trop bien.
Il faut donc trouver une solution efficace pour à la fois se développer sans pour autant perdre le contrôle sur sa marque.
C’est en 1978 qu’il a une idée de génie : créer sa propre franchise Afflelou.
Ainsi, il propose à d’autres opticiens d’utiliser son nom et son concept en échange d’une part des bénéfices.
Simple, mais efficace.
En quelques années, les magasins Alain Afflelou poussent comme des champignons à travers la France. Ce modèle permet à Alain de s’étendre rapidement, sans avoir à gérer lui-même chaque magasin.
L’expansion est fulgurante.
5/ Le défi : La résistance des concurrents
Forcément, un tel succès attire l’attention. Et surtout celle des concurrents.
Ils ne sont pas contents de voir ce jeune entrepreneur bousculer leurs habitudes. Alors ils décident de lui mettre des bâtons dans les roues. Ils forment un bloc pour boycotter ses fournisseurs, espérant ainsi l’étouffer.
Mais Alain ne se laisse pas faire.
Il trouve des fournisseurs à l’étranger, contourne le problème et parvient même à réduire ses coûts.
Et toc !
C’est le début d’une expansion incroyable dans tout le monde
Pour te donner un ordre d’idée il ouvre sa 100ème boutique en France en 1985, sa 500ème dans le Monde en 2002, sa 1000ème en 2009 et même sa première boutique en Chine en 2016.
6/ Les leçons à tirer de l’histoire d’Alain Afflelou
Alain Afflelou est aujourd’hui à la tête d’un empire mondial avec près de 1 500 magasins et un chiffre d’affaires proche du milliard d’euros. Son parcours nous enseigne plusieurs leçons importantes sur l’entrepreneuriat :
- L’innovation peut briser des marchés traditionnels : Alain a vu une opportunité là où les autres ne voyaient qu’un secteur immuable. En modernisant l’expérience client et en rendant les lunettes accessibles à tous, il a su bouleverser les conventions et redéfinir le rôle de l’opticien.
- Savoir se démarquer : Grâce à des stratégies marketing audacieuses et à des promotions accrocheuses, Alain a su capter l’attention et fidéliser une clientèle qui ne voyait plus l’achat de lunettes comme une obligation médicale, mais comme un acte de consommation ludique et stylé.
- La résilience face aux défis : Confronté à la résistance de ses concurrents, Alain n’a jamais abandonné. Il a cherché des solutions créatives pour contourner les obstacles et faire croître son entreprise. Sa capacité à innover sous pression est l’une des clés de son succès durable.
Conclusion
J’espère que l’histoire de notre maker du jour t’a plu !
Dans celle-ci, tu découvriras les 7 étapes simples pour générer un revenu complémentaire grâce à l’affiliation. Cela en moins de 2h par jour, sans montrer ton visage, et même si tu n’as aucune compétence.