Voici Frédéric Mazzella, un entrepreneur qui génère des millions en aidant les gens à voyager de manière plus durable grâce au covoiturage avec BlaBlaCar.
Et pourtant, il n’avait aucunement l’intention de devenir entrepreneur au départ. Fils de professeurs, il avait un avenir académique tout tracé. C’est un retour en train manqué à Noël qui va faire basculer sa vie.
Dans cette histoire, tu vas découvrir :
- Comment Frédéric a transformé une idée simple en une entreprise valorisée à plus d’un milliard d’euros.
- Les étapes clés pour conquérir le marché du covoiturage.
- Les leçons de leadership et d’innovation d’un entrepreneur atypique.
1/ Situation de départ : Un brillant étudiant sans plan entrepreneurial
Frédéric Mazzella est né à Nantes en 1976 dans une famille modeste, mais intellectuellement riche.
Eh oui, son père est professeur de mathématiques tandis que sa mère est professeur de français. Ça sent bon la voie toute tracée, n’est-ce pas ?
D’ailleurs, cette dualité entre rigueur scientifique et passion pour les lettres l’a formé très tôt à penser de manière créative et analytique.
Il grandit en Vendée et passe le clair de son temps à faire des jeux scientifiques ou à créer des inventions. Autrement dit, il se forme déjà à résoudre des problèmes, une qualité qui lui servira des années plus tard.
Après de brillantes études, Frédéric intègre l’École normale supérieure (ENS) pour un master en physique. Son goût pour la science et la recherche l’amène ensuite à Stanford, l’une des universités les plus prestigieuses du monde, où il se plonge dans l’informatique.
À l’époque, il se destine plutôt à une carrière académique bien loin des tumultes de l’entrepreneuriat. Et ce, alors même qu’il fréquente l’écosystème de la Silicon Valley.
N’ayant pas d’idée sur un business à lancer, il ne voit pas l’intérêt de se lancer dans cette voie ce qui peut se comprendre.
2/ L’idée : Utiliser les places vides dans les voitures
L’idée de BlaBlaCar est née presque par hasard en décembre 2003
Frédéric se retrouve sans moyen de transport pour rejoindre sa famille en Vendée pour les fêtes de Noël.
Tous les trains sont complets et il n’a d’autre choix que de faire le trajet en voiture avec sa sœur. Pendant ce voyage, il remarque une chose frappante : de nombreuses voitures autour de lui ne transportent qu’une seule personne.
Cette vision déclenche une série de réflexions chez lui.
Il se demande comment il pourrait relier tous ces voyageurs seuls dans leur véhicule avec des passagers potentiels à la recherche de solutions économiques pour se déplacer.
L’idée du covoiturage lui apparaît alors.
Une idée simple, mais avec un potentiel énorme : rendre le transport plus efficace en remplissant les voitures déjà sur la route. Le tout avec une vision écologique novatrice pour l’époque.
3/ Le déclic : La création de BlaBlaCar
Il ne passe pas immédiatement à l’action. L’idée reste en sommeil quelques années jusqu’en 2006.
Ce n’est qu’après avoir mûri ses réflexions et observé des tentatives similaires qu’il décide de racheter une petite plateforme de covoiturage appelée covoiturage.fr. C’est là que le projet BlaBlaCar commence réellement à prendre forme.
Le déclic final survient lors d’une rencontre avec des investisseurs qui croient en son projet.
Ces derniers lui donnent les conseils nécessaires pour transformer son idée en une entreprise viable. Il comprend vite qu’il ne suffit pas de proposer une plateforme, il faut également bâtir une communauté de confiance entre les conducteurs et les passagers.
Frédéric met alors en place des outils clés comme les profils utilisateurs, les systèmes de notation et surtout une interface simple qui permet aux passagers de trouver rapidement des trajets disponibles.
Le nom « BlaBlaCar » apparaît en 2011, soulignant la convivialité de ce mode de transport où l’on partage plus qu’un trajet : on partage une expérience humaine.
4/ La croissance : De la France au monde entier
Les débuts de BlaBlaCar sont loin d’être faciles.
Pendant plusieurs années, Frédéric peine à attirer suffisamment d’utilisateurs pour que le projet soit rentable. Il emprunte 70 000 euros pour suivre une formation à l’INSEAD, un investissement personnel qui finira par porter ses fruits.
En 2009, après trois ans de travail acharné, Frédéric commence enfin à se verser un salaire.
L’année suivante marque un tournant : BlaBlaCar lève un million d’euros et commence à prendre de l’ampleur. À partir de ce moment, l’entreprise accélère son expansion.
La stratégie de Frédéric est simple mais efficace : internationaliser le service tout en adaptant son fonctionnement aux particularités locales.
BlaBlaCar s’étend d’abord en Espagne, en Italie puis progressivement dans toute l’Europe. La plateforme séduit de plus en plus de conducteurs et de passagers jusqu’à devenir incontournable.
En 2015, la valorisation de BlaBlaCar dépasse le milliard d’euros, faisant d’elle une licorne française.
Frédéric décide alors d’élargir l’offre de services avec BlaBlaBus, permettant à la plateforme de couvrir encore plus de besoins de mobilité.
Son objectif est clair : devenir la référence pour les déplacements longue distance, qu’ils soient en voiture ou en bus.
5/ Le défi : Faire face à la concurrence des transports publics
Avec le succès grandissant de BlaBlaCar, les défis ne tardent pas à surgir.
L’un des plus grands est l’arrivée des trains low cost, comme Ouigo de la SNCF, qui menace de détourner une partie des utilisateurs de la plateforme.
Ces trains offrent une alternative rapide et confortable (surtout pour les longs trajets). De plus, ils sont très compétitifs en termes de prix, ce qui représente une menace pour BlaBlaCar.
Frédéric se retrouve donc face à un choix stratégique crucial : comment rester pertinent dans ce nouvel écosystème du transport ?
C’est là qu’il décide d’ajouter les bus à son offre de covoiturage.
Une initiative risquée, car le marché du transport par bus est très différent de celui des voitures particulières. Mais cela permet à BlaBlaCar de se positionner comme une véritable plateforme multimodale qui est capable de répondre à tous les besoins de transport terrestre.
Cette diversification assure la survie et la croissance continue de BlaBlaCar, malgré la concurrence féroce.
6/ Les leçons à tirer de BlaBlaCar
Aujourd’hui, BlaBlaCar est un géant du transport collaboratif, avec plus de 100 millions de membres dans 22 pays. Le parcours de Frédéric Mazzella nous permet de tirer trois leçons précieuses sur l’entrepreneuriat :
- Le timing est essentiel : Frédéric a su attendre le bon moment pour lancer BlaBlaCar. Bien qu’il ait eu l’idée dès 2003, il a attendu 2006 pour la mettre en œuvre, au moment où la technologie et les mentalités étaient prêtes. Savoir quand agir peut être la clé de la réussite.
- Construire la confiance est fondamental : Le succès de BlaBlaCar repose en grande partie sur la création d’un système de confiance entre utilisateurs. Frédéric a compris que sans cela, les gens ne seraient pas prêts à partager leur voiture avec des inconnus.
- L’adaptabilité est une force : L’ajout des bus à l’offre de BlaBlaCar démontre que Frédéric a su s’adapter aux changements du marché. Face à la concurrence des trains low cost, il n’a pas hésité à diversifier son entreprise. L’adaptabilité est l’une des plus grandes forces d’un entrepreneur face aux imprévus.
Conclusion
J’espère que l’histoire de notre maker du jour t’a plu !
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